Bignon
Définition
Désigne un beignet, généralement façonné en petite couronne et frit dans l’huile. Le bignon est une spécialité culinaire, appréciée pour sa texture moelleuse et son goût délicieusement sucré.
Exemple
T'as rien mangé ! C'est pas bon ? Allez, c'est trois fois rien, reprends donc des bignons.
Vous n’avez presque rien mangé ! Ce mets ne serait-il pas à votre convenance ? Voyons, cela ne représente qu’une insignifiante portion ; je vous en prie, servez-vous donc à nouveau de ces délices.
Équivalent
Beignet.
Origine
Le mot bignon s’inscrit dans les traditions bourbonnaise de la cuisine populaire, où les recettes de beignets varient selon les coutumes locales. Sa simplicité et son goût sucré en font une gourmandise incontournable des fêtes et des rassemblements familiaux.
Annecdote de l'auteur : Recette de bignon
Ah mes petits amis, tenez-vous prêts, on va préparer de quoi régaler le village entier !
Alors pour cette recette qui sent bon la générosité (et le beurre), il nous faut : 3 kilos de farine, rien que ça, parce qu’on ne cuisine pas pour des moineaux ici ! Ajoutez-y 3 livres de beurre – n’ayez pas peur, c’est pas avec de la margarine qu’on va faire des miracles, hein ! Ensuite, on casse deux douzaines d’œufs. Oui, 24, on fait pas les choses à moitié. Ajoutez un bol de sucre bien dodu, une belle pincée de sel (pas la peine de chipoter, soyez généreux là aussi) et 2 cubes de levure boulangère, environ 85 grammes – à vue de nez, c’est l’équivalent d’un petit savon, mais ne vous trompez pas de rayon.
Et surtout, mes agneaux, un petit conseil de chef : sortez tout du frigo à l’avance, il faut que ce soit à la même température, sinon ça va se chamailler dans le saladier, et ça, on ne veut pas.
Maintenant, au boulot ! Mélangez tout ça avec amour, et pétrissez comme si vous aviez une revanche à prendre. La pâte doit être douce, souple, et docile comme un chaton après un bol de lait. Une fois que vous l’avez bien domptée, laissez-la faire sa petite sieste. Elle doit doubler de volume – si elle reste fainéante, mettez-lui un torchon et une petite chaleur, ça devrait la motiver.
Ensuite, on retrousse ses manches et on la retravaille gentiment. Puis, on sort le rouleau à pâtisserie, et hop, on l’étale sur une épaisseur d’environ une pièce de cent sous (un demi-centimètre, mais ça sonne moins poétique, non ?).
Passons à la découpe des bignons. Vous n’avez pas d’emporte-pièce ? Pas de panique, prenez un verre de bistrot, ça fait parfaitement l’affaire – et ça donnera un petit air rustique, comme à la maison. Si vous faites les choses correctement, vous devriez en obtenir entre 190 et 200, sauf si vous avez eu la main lourde sur l’épaisseur (pas bien !).
Maintenant, on les laisse lever encore un peu – patience, mes trésors, ça gonfle comme un soufflé de Maïté ! Quand ils ont bien pris du volume, direction le bain d’huile chaude. Là, surveillez-les comme le lait sur le feu : ils doivent ressortir dorés, moelleux et fièrement dodus.
Un dernier coup de sucre sur ces merveilles, et zou, on les déguste ! Mais attention, pas trop vite, c’est chaud, et on ne veut pas finir à l’infirmerie avec un palais brûlé.
Bon appétit, et surtout, régalez-vous bien !